Le problème de la CADECO :Une Cheffe médiocre aux commandes des troupes averties.

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Informer, former et divertir, tel est résumé le rôle que le journaliste et les médias sont appelés à jouer dans une société civilisée. Mais dans un pays démocratique, les médias ont aussi ce rôle d’aviseur, y compris celui d’alerter les dirigeants étatiques sur des situations allant dans le sens contraire à l’intérêt général.

Dans cette optique, lorsque nous avons eu possession de la lettre du Ministre du Portefeuille n°0847/CAB/MIN.PF/JML/CLB/JLB/2025 du 10 avril 2025, demandant à cette dame de reporter, sans délai, les suspensions infligées à certains cadres de la CADECO, ensuite la levée par elle de celles-ci, la presse s’est résolue d’aller à la recherche des causes profondes qui peuvent justifier le désordre administratif devenu récurrent au niveau de la Direction Générale de la Caisse d’épargne du Congo.

Après analyse de la situation, il apparaît clairement que la CADECO actuellement est gérée par une dame ne disposant pas, non seulement d’aucune connaissance ni technicité dans le domaine des banques, mais aussi surtout de capacité managériale pour concocter un véritable plan cohérent de redressement de cette institution financière de l’Etat congolais.

Bombardée Directrice Générale à cause de son militantisme politique, Madame Juliette Mbambu Mughole, diplômée de l’Institut National des Arts (INA), n’a jamais évolué dans une institution bancaire avant sa nomination à la tête de la CADECO.

Et comme par pur hasard, elle se retrouve en face des cadres et agents de la CADECO dotés tous ou presque de connaissances pratiques et d’expertise certaine en finances bancaires.

Devant son incapacité à proposer des remèdes idoines pour guérir le grand malade qu’est la CADECO actuellement, la Directrice Générale a choisi de pourrir la vie aux cadres et agents expérimentés et compétents, ceux-là même qui pouvaient l’aider à surmonter son incapacité managériale et lui montrer le chemin à suivre. D’ou cette floraison des suspensions, demandes d’explications, des mises à l’écart des directeurs et autres responsables des services, sans motifs valables.

Parmi les cadres à subir ce traitement administrativement infondé de la part de Juliette Mbambu Mughole, on épingle les cas emblématiques du Directeur Provincial du Haut-Katanga, de Kisangani, du sud Kivu,… et celui de la CADECO Kongo Central tous suspendus sans raison valable ni respect de la procédure administrative. Dieu merci, le Ministre du Portefeuille est intervenu, lui intimant l’ordre de surseoir à cette décision qui ne se justifiait guère, mais qui, curieusement tarde encore à s’en exécuter.

Connue pour sa gestion financière opaque, le DG Juliette Mbambu Mughole excelle également dans la mauvaise gestion des ressources humaines. Plutôt que d’encourager les anciens qui ont fait leur preuve dans la gestion efficace des différents services, agences et succursales de la CADECO, cette dame a choisi d’engager les cadres de son Parti politique, ses frères et sœurs, cousins, ses beaux-frères et… sans formation bancaire aucune, avec les grades supérieurs, ce, malgré l’interdiction formelle de sa haute hiérarchie suspendant tout mouvement du personnel. Malheureusement, toutes ces nouvelles recrues sont affectées à la Direction Générale et à la Direction de contrôle Interne à Kinshasa où ils tournent le pouce, sans rien produire, ne sachant où commencé.

Aussi paradoxal que cela puisse paraître, au moment où Mme le DG entasse ses militants du Parti, frères et beaux-frères à la Direction Générale, au moment où toutes les Directions Provinciales connaissent un déficit d’effectifs. Ici, il y a un besoin urgent du personnel, mais malhereusement, Madame le Directeur Général a interdit tout recrutement de nouveaux agents. Conséquence, dans toutes ces Directions Provinciales, il y a plus de stagiaires que d’agents salariés.

Comme on le voit, le vrai problème de la CADECO aujourd’hui, c’est le fait d’avoir à sa tête une cheffe médiocre, dépourvue de connaissances suffisantes en matière de gestion d’une institution bancaire.

C’est pourquoi elle se permet facilement d’utiliser les dépôts des clients pour ses dépenses personnellement, sans se soucier du fait qu’elle est en train de grossir l’endettement de la CADECO.

Si par patriotisme, les autorités compétentes ont encore ce petit souci de protéger l’épargne des congolais lambda, le temps est venu de défenestrer cette femme de son poste déjà désavoué par le conseil d’administration, l’intersyndicale et tous les retraités, et de confier cette boite à un digne fils/maison capable de travailler à son exhumation pour ne pas dire son redressement.

Nous y reviendrons

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